Plage de Trouville, le 5 novembre. Il fait froid et les lieux sont presque déserts. Les jeux d'enfants, jaunes, bleus rouges, paraissent incongrus, vides et posés au milieu de nulle part. Comme à chaque fois, la plage s'étend dans une apesanteur étrange, qui n'existe qu'ici. Plage de fiction, dont les planches résonnent des films qu'on y a tournés. La géométrie au cordeau est brisée par les champs de coquillages écrasés, les gros nuages en volutes, et les touches défraîchies des filets de badminton. C'est difficile de photographier Trouville, mélancolique et douce, dont l'atmosphère se dissout une fois réduite à l'échelle du cadre. Quelques essais à voir ici...
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
Avril Dunoyer |