Retrouvailles photographiques avec Judith Zins, venue en mai 2012 pour un premier book. A ce moment-là, elle était à l'école, et mon travail de portraitiste était encore tâtonnant - j'en parlais autour d'une de nos photos, au post #79 de ce blog, évoquant cette distance élastique entre le photographe et le modèle, et de tout ce qui se joue plus ou moins silencieusement lors de la prise de vue. Depuis, elle est devenue comédienne, à Paris et ailleurs, ravie de voguer d'un projet à l'autre ; elle a grandi, moi aussi. En la photographiant, je pense à tout ce temps passé, à son visage et son évolution, à la façon dont nos corps prennent maintenant l'espace, plus sûrs d'eux et de leurs gestes, la palette s'est considérablement ouverte. Hier il fait beau, les photos sont gaies, lumineuses, nous rions beaucoup. Pour cette Photo du Jour je choisis une image plus sombre, prise à la toute fin de la séance, dont j'aime la simplicité, le noir et blanc minéral, le visage net dans les strates floues, et ce regard intense, qui lui n'a pas changé.
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Retrouvailles photographiques avec Judith Zins, venue en mai 2012 pour un premier book. A ce moment-là, elle était à l'école, et mon travail de portraitiste était encore tâtonnant - j'en parlais autour d'une de nos photos, au post #79 de ce blog, évoquant cette distance élastique entre le photographe et le modèle, et de tout ce qui se joue plus ou moins silencieusement lors de la prise de vue. Depuis, elle est devenue comédienne, à Paris et ailleurs, ravie de voguer d'un projet à l'autre ; elle a grandi, moi aussi. En la photographiant, je pense à tout ce temps passé, à son visage et son évolution, à la façon dont nos corps prennent maintenant l'espace, plus sûrs d'eux et de leurs gestes, la palette s'est considérablement ouverte. Hier il fait beau, les photos sont gaies, lumineuses, nous rions beaucoup. Pour cette Photo du Jour je choisis une image plus sombre, prise à la toute fin de la séance, dont j'aime la simplicité, le noir et blanc minéral, le visage net dans les strates floues, et ce regard intense, qui lui n'a pas changé.
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
Avril Dunoyer |